Pour le 120èmme anniversaire de la mort de Arthur Rimbaud, à la place d'un de nos textes, je voudrais vous faire partager un des siens.
Ce qui prouve bien qu'un poète ne meurt pas.
Dans la chanson " Quand t'es dans le désert" il est écrit :
"Les gens disent que les poètes finissent tous trafiquants d'armes
On est cinquante millions d'poètes, c'est ça qui doit faire notre charme."
Clin d’œil de Jean-Patrick Capdevielle à un poète qui, encore aujourd'hui, est un exemple
Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
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