D'un mot d'aile

 

Je me suis réjouie des haïkus de Roselyne à qui je dis bravo et merci : 

Rayon de soleil
Éveil de la nature
Caresse fleurie

Notre ciel masqué
Bien plus de gris que de bleu
Soleil confiné

Ensuite, voici un acrostiche de Michèle R. sur le mot P.O.E.S.I.E. Je me souviens, il avait été donné dans une séance des Ateliers de Poésie à l'Espace 110... quand on pouvait se rencontrer sans masque :

P – pour penser
O – ou rêver
E – écrire des mots jolis
S – sur un rythme à l’envi
I – imaginer l’existence
E – et c’est la vie qui danse

Puis finir avec un oxymore pris dans « Poésies sans Colorant » :

Devant le feu qui s’est levé
Le chaud m’a fait froid dans le dos
Des flammes de couleurs variées
Se sont dressées dans l’entrepôt

Et là, moi, j’aurais plutôt mis : « Ont fait pleuvoir dans l’entrepôt ». Je ne sais pas, une idée qui m’est venue.(La flamme produit de l'eau !)

Et puis, vous avez aussi mon « Fais 10 Vers » dont le vers de départ vient de « Banalités », en page 7 vous pouvez lire : « Une cellule de prison, un moine et un prisonnier ; tous les ingrédients du scénario sont réunis. » J’ai été inspirée par cette phrase qui laisse entrevoir plusieurs possibilités et suites. Et je suis contente des mots que j’ai choisis ‘intentionnellement’. Eh oui, c’est de l’auto-satisfécit ! Ben quoi ! On ne me félicite jamais pour mes poèmes alors, voilà, c’est fait.

Merci à vous et, bonne poésie amis poètes.

Bonnes lectures et à la semaine prochaine.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, cap. Morgenspat, Éric Valloni, Ecrire Pastel, pf-vd tandem littéraire, dinadedan et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

Au beau milieu du chemin

 

Nous y voilà, au beau milieu du chemin de la reprise. Les clubs de poésie, les ateliers d’écriture ou de théâtre vont pouvoir reprendre. Progressivement, hein, j’insiste. Ce serai bête de tout reprendre depuis de début !

Bon, allez, ne nous apitoyons pas sur notre sort ; l’avenir commence. Et voici, venant de Michèle, un ‘Fais 10 Vers’ :

Après plusieurs années passées
A essayer de l’oublier
Elle voulut tourner la page
Et devenir un peu plus sage
Oui, un autre saurait l’aimer…
Pour lui, elle se sentit armée
D’espérance et d’éclats de rires
Elle se jeta dans l’avenir
Écoute à travers tes blessures :
Le bonheur est là qui murmure

Ensuite, venant de Roselyne, un haïku :

Le temps d'un regret
Comme des gouttes de pluie
Glissent les larmes

Et pour terminer, je l’ai pris en page 36 de Résurgences de Vittorio :

J’ai passé des nuits à mourir
Comme coincé dans un cercueil
Comme isolé sur un navire
Qui, sans cesse, heurte les écueils
Il va, revient et recommence
Se casse et je me vois couler
Soudain, j’ai l’impression intense
De manquer d’air, de suffoquer.

Tout va bien Vittorio, respire, le confinement se lève peu à peu. La vie reprend.

Quant à moi, mon ‘Fais 10 Vers’ est en image ci-contre. C’est tout ce que je peux faire mais je l’ai fait !

Merci à vous et, bonne poésie amis poètes.

Bonnes lectures et à la semaine prochaine.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, cap. Morgenspat, Éric Valloni, Ecrire Pastel, pf-vd tandem littéraire, dinadedan et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

Nos poésies ouvertes

 

Un rayon de soleil vient se poser devant mes yeux, sur mon bras, ma main et la feuille où j’écris un poème. Un air de liberté m’envahit et me dit que bientôt le mauvais sera derrière nous. J'en suis heureuse !

En image, un de mes ‘Fais Dix Vers » à tendance écologique. Gardons le bon rythme, évitons tout ce qui pollue. Que nos rencontres prochaines puissent se faire sans avoir à prendre les voitures.

Et puis, tiens, je suis si enchantée par cette perspective ‘d’ouverture’ et de "rencontres prochaines" que je commence tout de suite par un texte que je viens de lire en page 15/16 dans « Poésies sans Colorant ». Il me semble tomber à point, tel un avertissement à éviter des séparations trop longues :

Ils ne sont plus très loin d’ici
Mais qui peut nous dire pour quand
Tous ensembles, en même temps
Nous pourrons revoir nos amis. 

Nous avions reçu un écrit
Sommes-nous vraiment si distants
Nous disant qu’ils nous aimaient tant
Et puis, plus rien, comme un oubli  

Le temps passé ensevelit
Les bons et mauvais moments

Je présente mes excuses à l’auteur : j’ai modifié un peu son « Fais 10 Vers » de la page 15/16 ; je le ressens mieux ainsi.

Et puis, il y a les haïkus de Roselyne qui m’ont étonnée  par leur ’à propos’ qui colle bien à la période.

By Roselyne

Accompagne-moi
Rythme ton pas sur le mien
Nos vies partagées

Au crépuscule
Arrivent les pages d'or
Age d'automne

Le soleil caché
Derrière les nuages
Arrive la pluie

Et voilà, c'est fini. Mais que la poésie est douce quand elle est partagée ! Merci à vous et, bonne poésie amis poètes.

Bonnes lectures et à la semaine prochaine.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, cap. Morgenspat, Éric Valloni, Ecrire Pastel, pf-vd tandem littéraire, dinadedan et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

De l'amour en toute chose

 

Lire une poésie pose parfois des questions et il y en a une que j’aimerais poser à Vittorio. C’est au sujet de sa poésie « Mathieu, l’ami commun » : qui est Mathieu pour toi ?

Et puis, il y a Roselyne qui m’a mise de bonne humeur en partageant deux haïkus remplis de bon sens ; tu as des ondes positives Roselyne. Bravo.

Quant à mon ‘fais 10 vers’ que vous pouvez lire en image, vous avez deviné de quoi je veux parler… Le premier vers vient du recueil « Les trois visages del’amour », page 25, et comme je n’avais pas grand-chose à faire pendant l’attente, je me suis amusée à écrire mon ressenti.

Voilà, maintenant, on peut commencer :  

By Roselyne

Un brin de muguet
Fines clochettes blanches
Est porte-bonheur

Rêver du dehors
Sortir de son doux confort
Oser s'échapper

By Vittorio

MATHIEU, L’AMI COMMUN

Mathieu m’a téléphoné.
Il m’a dit qu’il est malheureux
De savoir qu’on va se séparer ;
Qu’il nous embrasse tous les deux.
Sérieux, de sa parole d’homme,
Qu’il nous aurait raccommodés.
Oui mais il n’a trouvé personne
Pour pouvoir se déplacer.

Il va du fauteuil au lit
Et du lit à son bureau.
Malgré tout, il se soucie
De la vie et de ses maux.
A le voir si courageux,
Toujours prêt, toujours battant,
Sûr qu’il aurait fait au mieux
Pour nous remettre… pour un temps.

Je ne sais pas si c’est Mathieu
Qui est à plaindre cette fois
Car la rupture entre nous deux
C’est trois vies qu’elle détruira.

Merci pour vos partages. Nous avons besoin de poésie. Aujourd’hui, les médias n’ont que du malheur à partager et je suis attristée de cela. Alors... la poésie d'abord, l'amour en toute chose. 

Bonne poésie à vous mes amis poètes.

Bonnes lectures et à la semaine prochaine.

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