Les derniers jours d'octobre

 

Lapoésie se plaît en octobre. Elle s’y sent bien et il suffit de regarder pour la voir ; elle est partout. La preuve en est ce haïku que " Roselyne " nous a ramené des Journées d’Octobre que Mulhouse honore tous les ans :

Fleurs de lumière
Un bel instant de magie
Le temps suspendu

Et pour cause ! La poésie, en octobre, est dans les jardins, les parcs des villes et, à la campagne, elle est partout présente. Voici un texte que vous pouvez trouver dans le recueil « Douze » en page 113 :

OCTOBRE

Premières brumes sur les champs ;
Octobre impose sa vision
De la nature, des sentiments :
Austérité est sa saison.

Des vagues brunes dirigées
Lentement gagnent du terrain ;
Bientôt le champ est labouré.
Maître corbeau épie de loin.

L’automne est là, c’est évident.
Quelques nuages s’amoncellent.
Sans se presser ? Prenant son temps.
Un frais soleil nous ensorcelle.

Tous les poètes sont conquis
Par les clichés faits de rouille,
Les gelées blanches, les semis
Et les odeurs des heures qui mouillent.

Oui, j’en suis sûre, c’est à la campagne qu’on voit le mieux la poésie, la nature qui change d’habits ; elle prépare le terrain à son ami l’hiver. Mais il devra encore attendre ; la nature fait de la poésie avec nuances. Elle prend son temps…

Par ailleurs, n’oubliez pas, fin octobre, on retarde sa montre d’une heure.  

Pour le reste, en image, vous pouvez lire mon « Fais-10-Vers » selon les règles données par le créateur du « mode » : Vittorio.

Merci de me (nous) lire et à la semaine prochaine 😉

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; polars-thrillers-poésie ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco, Polars en Sud-Alsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

Poètes en sursis

 

Tout s’en va, tout se meurt, chantait Charles Aznavour en 1967. Et aujourd’hui, cette chanson est toujours d’actualité. Que reste-t-il alors ?

Il reste la poésie. Comme un espoir pour s’accrocher à la vie. A cette vie qui passe nous emportant dans son tourbillon.

Mais la poésie, où est-elle ? Poètes en sursis ?

Elle est partout… si on veut bien se donner la peine de la voir. Dans un haïku de Roselyne par exemple :

Fleurs de lumière
Un bel instant de magie
Le temps suspendu

Et, quand on l’a repérée, il faut y goûter. Vous verrez, elle a cette saveur de notre enfance, de quand l’avenir n’était pas en option mais si réel qu’il était un présent.

Pour le reste, en image, vous pouvez lire mon « Fais-10-Vers » selon les règles données par le créateur du « mode » : Vittorio.

Merci de me (nous) lire et à la semaine prochaine 😉

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; polars-thrillers-poésie ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco, Polars en Sud-Alsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

Aux couleurs du temps

Et puis, la pluie... avec ses "i" qui tombent du ciel
 

Les temps changent et le temps aussi. Ainsi, les verts de la nature dépérissent et se transforment en de belles couleurs qui me font penser à des paroles de Maxime Le Forestier : « La rouille aurait un charme fou / si elle ne s’attaquait qu’au grilles. » Je me souviens que cette phrase m’avait touchée et émue, à l’époque… de mes vingt ans !

Eh bien, oui, nous sommes en automne. La nature se prépare à faire son lit pour dormir en hiver. Et alors ? Vous aussi vous allez vous coucher le soir. Non ?

Bien, quoi de mieux que des haïkus pour exprimer l’automne ! Voici de Vittorio :

Lumière jaunie
Tout au fond de l'horizon
Et branches enneigées

Solitude à deux
Au milieu de l'infini
Coucher de soleil

Suivis, de près, par Roselyne qui va le coiffer à la corde avec son animal bien de chez nous :

Une grenouille
Seule sur une pierre
Refait le monde

Pardon Roselyne, je me suis laissée emporter ; c’est juste un peu d’humour.

Pour le reste, en image, vous pouvez lire mon « Fais-10-Vers » selon les règles données par le créateur du « mode » : Vittorio.

Merci de me (nous) lire et à la semaine prochaine 😉

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Les temps changent

 

Un scoop, comme on dit de nos jours : VittorioDenim m’a dit qu’il va retirer de son blog sa vidéo interdite par Facebook. Elle est pourtant, à mon humble avis, bien faite, pas agressive (c’est de la poésie !) et juste informative pour ses amis. J’espère qu’il la garde, au moins, sur « VittorioDenim YouTube ».

Sans transition (j’ai entendu ça aux informations) on passe à notre poésie. D’abord, histoire de se remettre dans le bain (je suis taquine, ce soir), un haïku de Roselyne :

Mal à la gorge
Qu'on m'envoie une souris
Pour vite guérir

Ensuite, quelques vers de Sully Prudhomme (1839/1907) tirés de son poème « Les Yeux » :

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux,
Et le soleil se lève encore.

Eh oui, messieurs les censeurs, vous pouvez changer tout ce qui vous plaira, rien ne changera le cours du temps ; c’est vous qui passerez. Ah, je suis soulagée en écrivant cela. Vittorio, je suis avec toi.

Pour terminer, je suis heureuse de vous faire connaître (je suis sûre que c’est le mot juste) la poésie de Vittorio. Quelques vers seulement mais tirés de son recueil « 150 Nuances de Poésie » pages 193 et 194 :

Au-delà de l’utopie
Avant tout, y penser
Se dire : c’est possible
Puis, s’en faire une idée
Un rêve, un espoir

Au-delà de l’utopie
Lentement l’approcher
La rendre crédible
Aller encore plus près
La sortir du noir

Au-delà de l’utopie
Il faut l’apprivoiser
La vouloir, la vivre
Et puis la raconter
Pour la partager

Au-delà de l’utopie
A plusieurs la prier
Ensemble la suivre
Et pour la consacrer
L’appeler : LIBERTE

Très beau poème sur la liberté, qui de nos jours est de plus en plus bafouée. L’humanité (le sentiment) est contrôlée par des robots et j’en suis peinée car, l’humanité (les gens, nous) perd ses droits progressivement.

Pour le reste, en image, vous pouvez lire mon « Fais-10-Vers » selon les règles données par le créateur du « mode » : Vittorio.

Merci de me (nous) lire et à la semaine prochaine 😉

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