mardi 30 juin 2020

Fête de la musique loupée


Il semblerait que j’aie raté la fête de la musique ! Mais, à part à la télé, il ne e semble pas avoir vu de fête de la musique cette année. 

Toutefois, j’ai quand même un poème pour l’occasion : 

La Guitare

Le bois chante par elle
D’une voix grave et douce
Les notes s’envolent à tire-d’aile »
Quand sur ses cordes passe le pouce
Les doigts du guitariste
Mélodie gaie ou triste
Son corps galbé comme une flemme
De la musique possède l’âme

Texte tiré de Michèle Ronconi page 49 du recueil « couleurs naturelles ». 

Il y a peu de choses qui me rendent heureuse, la musique est l’une d’entre elles.
En image, un « fais 10 vers » de ma composition qui parle de tout autre chose. 

Quelques mots sur un recueil de poésie qui vient d’être publié : « En Vert la Vie ». Le titre vous dit quelque chose ? Normal ; je vous en ai déjà parlé. Maintenant, vous pouvez enfin  l’acheter. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, Ateliers d'écritureS, cap. Morgenspat, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Tandem Littéraire, gravillons, polarsensudalsace, suvulunews et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

mardi 23 juin 2020

Et les mariages... repartiront


Tout d’abord, une annonce : L’Atelier d’écritures fera sa dernière réunion de la saison ce jeudi 25 juin de 16 à 18 heures à l’Espace 110 d’Illzach
Le confinement, nous a joué un mauvais tour cette année. J’en suis désolée mais, ce n’est pas cela qui nous empêchera de nous retrouver. 

Par ailleurs, avec le confinement, il y a eu un autre problème qui a pointé son bout du nez : les mariages prévus n’ont pas pu se faire.
Heureusement, dès à présent, ils peuvent se faire à nouveau… en respectant certaines consignes !
Si on respecte la distanciation, par exemple, on aura moitié moins d’invités !
Bon, voyons le bon côté des choses : moins de monde pour se fâcher et l’addition sera moins onéreuse. 

Dans le livre Couleurs Naturelles, dont je vous  ai parlé la dernière fois, en page 13, j’ai trouvé un « Fais 10 Vers » qui peut se prêter à l’occasion. 
Voici : 

Mariage en perte de vitesse
C’est vrai ce n’est plus l’allégresse
Où sont les rendez-vous si fous ?
Noyés dans le quotidien doux

L’amant est devenu mari
L’impatience fait place à l’ennui
Et si c’était ça le bonheur :
Le temps qui s’écoule en douceur…

Mariage en perte de vitesse
Après la passion, la tendresse

Par Michèle Ronconi, 2014

En image, un « fais 10 vers » de ma composition qui parle de tout autre chose ; de nos retrouvailles après le confinement... afin de fêter une année où nous avons quand même écrit. 
J'avoue, parfois c'était très difficile de se replonger dans la poésie mais, nous y sommes arrivés. 

J'aimerais dire un dire, au nom de tout l'atelier, Merci à Vittorio notre animateur qui nous a envoyé du "TàF" (comme il dit) tous les mois. 
Je n'ai pas fait tous les exercices ; je me suis laissée un peu distraire par trop d'infos, mais cela m'a aidée à penser à autre chose. Et je n'ose pas imaginer l'état de ceux qui n'ont pas de jardin ! qui n'ont pas d'amis comme nous le sommes tous et toutes.

Quelques mots sur un recueil de poésie qui vient d’être publié : « En Vert la Vie ». Le titre vous dit quelque chose ? Normal ; je vous en ai déjà parlé. Maintenant, vous pouvez enfin  l’acheter.
Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, Ateliers d'écritureS, cap. Morgenspat, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Tandem Littéraire, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

mardi 16 juin 2020

La reprise des spectacles


Voilà plus de trois mois que nous sommes séparés et, avec le temps, le coronavirus nous a refroidis quant aux rassemblements pacifistes. Je parle des spectacles, des salles où on va pour être ensemble et être bien. 

C’est vrai, il y a des concerts ou films qui nous montrent une certaine violence mais, nous ne sommes là que pour regarder et écouter. C’est une violence passive qui ne fait de mal à personne. Bien au contraire, elle nous libère de la nôtre et nous ressortons de la salle vidés (si je peux dire) mais heureux.
Et je suis contente que ces salles puissent ouvrir à nouveau, même avec moins de spectateurs. 

Or, pendant le confinement, j’ai lu plusieurs poèmes de Vittorio qui parlaient des acteurs ou des gens du spectacle en général et c’est, je crois, le bon moment pour en partager un avec vous. 

Celui-ci, c’est un « Fais 10 Vers » que j’ai pris du recueil « Couleurs Naturelles », 2014, au bas de la page 65. 

Soudain, on frappe trois petits coups :
La toile se sépare en deux.
Deux personnages, devant nous,
S’envoient des mots écrits pour eux.

Ils mettent en scène notre vie
Accentuant l’imperfection
Voulant nous tirer de l’ennui ;
Acteur, c’est une vocation.

De les voir ainsi, on en rit.
La pièce est bonne et nous séduit. 

J’espère que mon choix vous plait. A l’occasion, je vous en posterai d’autres. 

En image, un « fais 10 vers » de ma composition sur les manipulateurs. 

Quelques mots sur un recueil de poésie qui vient d’être publié : « En Vert la Vie ». Le titre vous dit quelque chose ? Normal ; je vous en ai déjà parlé. Maintenant, vous pouvez enfin  l’acheter. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, Ateliers d'écritureS, cap. Morgenspat, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Tandem Littéraire, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

mardi 9 juin 2020

Poésie vole


Avec ce temps mi-figue-mi-raisin, je ne sais pas comment m’habiller. Je suis comme les arbres ; je cherche la lumière à travers des nuages gris qui m’incommodent. Et je suis malheureuse ! C'est triste. 
 
Évidemment, la nature a besoin d’eau. Mais si cette eau était venue en son temps, la neige en janvier et la pluie en février par exemple, j’aurais été plus rassurée.
Je sais, l’été viendra quad même… en fin de compte, je suis juste étonnée que mon cerisier donne de belles cerises et celle-ci de bonnes pâtisseries.

Bien, je reviens alors à la poésie.

Les participants à l’atelier d’écriture ne m’ont rien envoyé. 
D’accord ! Je pioche dans le recueil « Tableaux » et voici ce que j’ai retenu pour aujourd’hui :

La grande cheminée

Dans un brouillard fait de poussières,
Elle a dû plier les genoux ;
La terre retourne à la terre
Et le métal deviendra roux.

Depuis le temps qu’elle dominait,
Qu’elle regardait ce lieu d’en haut,
En l’empêchant de respirer,
Polluant sa terre et son eau…

Et, si les hommes ont laissé faire,
En croyant ses bonnes intentions,
Ce n’était que l’alimentaire
Qui s’exprimait, pas l’opinion.

Aujourd’hui, l’usine s’est tue
Et l’esprit crie réparation.
La cheminée est abattue :
Au superflu, pas de pardon.

Bien, je vais quand même vous dire pourquoi j’ai choisi ce texte. 
C’est parce que le ‘confinement’ est passé par là et, comme il y a eu moins de pollution, le trou de l’ozone s’est refermé. 
Au moins une bonne nouvelle !
Mais, fallait-il passer par là pour faire un effort pour la planète ? Ne pouvait-on pas faire ce petit effort de nous-même, sans être obligés, sans compter plusieurs milliers de morts ?

Voilà aussi pourquoi j’ai mi ce titre : poésie, vole, va de par le monde et dis-leur que c’est possible.

En image, un ‘fais 10 vers' de ma composition sur l’écologie et l’espoir.

Quelques mots sur un recueil de poésie qui vient d’être publié : « En Vert la Vie ». Le titre vous dit quelque chose ? Normal ; je vous en ai déjà parlé. Maintenant, vous pouvez enfin  l’acheter.

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, Ateliers d'écritureS, cap. Morgenspat, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Tandem Littéraire, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.