Coucou, les amis de la poésie. Je me sens flattée, aujourd’hui, de vous parler de poésie sylvestre ; de la nature en somme !
Les haïkus l’utilisent beaucoup. C’est normal, un haïku est l’expression ressentie à un moment précis. (Voir les règles des poésies les plus répandues dans « 150 nuances de Poésies »)
Je pense que si Marcel Proust avant fait un haïku, il serait ainsi :
Tout comme un rappelElle m’a chatouillé le nez
Et mes souvenirs
"Elle", c'est cette fameuse madeleine, évidemment. Je sais, une madeleine n’est pas un élément de la nature mais c’est une émotion, un ressenti, tout de même, et naturel.
Quant à la forêt qui nous cache l’arbre de la poésie, en voici un sonnet en vers libres :
FORET SOUS LA LUNE
Un chemin tant et tant usé et modeléPar les passages répétés, sur tant d’années,
S’introduit dans une forêt et disparaît
En nous laissant imaginer qu’il se pourrait
Que la forêt nous l’ait mangé, avalé.
Ce sentiment a remué deux, trois, idées :
Pensez-vous que cette forêt nous mangerait
Si nous allions nous promener un peu plus près ?
Car c’est l’absence de clarté qui nous effraye,
Surtout le soir, à la tombée de la journée.
La Lune accourt pour nous aider et apparaît.
Mais sa lumière, trop bleutée, n’a pas d’effet ;
Notre ombre nous a dépassés, s’est allongée,
Et, tant, du noir s’est approchée, qu’elle disparaît…
Vous pouvez trouver ce texte dans « Phrases de
Lune » avec
d’autres qui parlent aussi de nature.Dites-moi ce que vous en pensez, je serais heureuse de vous répondre. Merci.
Cela aussi, c’est de la poésie. Bisous, bisous.
Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : Atelier d’écritures, cap. Margenspat ; dinadedan ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, V.DiMarco, et VittorioDenim. Bonne lecture.
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