LETTRE AU PERE-NOËL par l'Atelier de Création Poétique E110

J’aimerais vous proposer, pour ce mois de décembre, des lettres au Père-Noël faites par les adhérents de l’ACP. 

Vous verrez, il n’y en a pas une pareille à l’autre. Même pareils, nous sommes tous différents. 

Vous trouverez, pour commencer, dans l'image à gauche, la lettre d’Éric V. :

Je vous souhaite de bonnes lectures poétiques et,  

Vous avez le droit de visiter le blog de mes amis ; ils les écrivent aussi pour vous : SelonCarmen  Avidoxe, Dan&Dina et VittorioDenim. 

PS : ne vous faites pas de souci pour Eric, il va bien, son entreprise aussi ; c'est de la poésie !

ELLE DOIT REAGIR

En rangeant mes affaires, j’ai retrouvé un poème qui a attiré mon attention. 

Un poème qui parle du temps, du temps qui fait peur, celui qui passe. On a beau dire que les poètes sont immortels, le temps n’est pas le même pour tous.

Alors, voici, c’est un acrostiche de 14 vers, comme le sonnet (4+4+3+3) mais, irrégulier :

E ncore un an, encore un mois

L e temps qui passe me fait peur

L e temps qui fait n’importe quoi

E t moi qui te demande l’heure

D e ma fenêtre, au premier,

O n voit passer quelques lapins

I ls restent près de leurs terriers

T ant ils ont peur de voir le chien

R ésister ? Mais, au nom de qui ?

 E t, si ailleurs, plus rien ne va

A  quelqu’un sert le paradis

 G alant, je dis : « Toi le premier »

I maginant où tu seras

R ésister, être le dernier.

 Je ne sais pas ce qui m’a pris, l’an dernier, le jour où j’ai écrit ce texte. Je ne me souviens plus de qui je parlais mais, aujourd’hui, il me semble de saison.

Je vous souhaite de bonnes lectures poétiques et,  

Vous avez le droit de visiter le blog de mes amis ; ils les écrivent aussi pour vous : SelonCarmen  Avidoxe, Dan&Dina et VittorioDenim.

ILS N'ONT RIEN COMPRIS.

Il faut 9 mois pour faire un enfant. 

Il faut 20 ans pour en faire un homme. 

Il faut de la patience, de l’abnégation, de la persévérance, de l’amour, etc. et, surtout lui apprendre le partage. 

Les parents n’ont rien compris ; leurs enfants l’ont interprété autrement. 

Pas de chance.

En cette journée de deuil Humain, j’aimerais partager un poème que j’ai pris dans un livre paru en 2007. Huit années ont passé et personne n’a rien compris. Mais, encore fallait-il le lire ! 

SINGULIER

La différence, ça s’apprend

Et mieux vaut commencer petit ;

Savoir que si c’est ressemblant,

Ce n’est jamais qu’une copie.

Si tu veux être original,

Sache aussi accepter autrui.

Et que, lui-même, c’est normal,

Ne vienne pas heurter ta vie.

Si différents que nous soyons,

Nous sommes ce que nous voulons.

Il faut 9 mois pour faire un enfant. 

Il faut 20 ans pour en faire un homme. 

Dix minutes suffisent pour en faire un animal. 

 

Vous avez le droit de visiter le blog de mes amis ; ils les écrivent aussi pour vous : SelonCarmen  Avidoxe, Dan&Dina et VittorioDenim.

EN AUTOMNE, L'HAÏKU DONNE

Le haïku, à mon avis, est la poésie qui est la plus proche de l’automne. C’est la constatation réduite au plus simple de ce que nous voyons. L’écriture au plus simple de ce que nous ressentons. 17 syllabes, 5, 7, 5, et le ressenti est noté.

Voici quelques exemples fait à l’Atelier de Création Poétique de l’Espace 110 d’Illzach : 

L’automne est venu

Nous apporter de la pluie

Vivement l’été

Toi, la symphonie

Chargée de couleurs cuivrées

Tu m’as bien déçue

La feuille est tombée

Prémices d’une saison

La pluie l’a suivie

Ce qui donne :

L’automne est venu

Chargé de couleurs cuivrées

La pluie l’a suivi

Ceci dit, les membres étaient présents à l’A.C.P. du 05/11 et ont décidé de faire 2 séances par mois. Je n’ai pas encore les dates mais, je vous tiendrai au courant.

En attendant, je vous souhaite de bonnes lectures poétiques et,  

Vous avez le droit de visiter le blog de mes amis ; ils les écrivent aussi pour vous : SelonCarmen  Avidoxe, Dan&Dina et VittorioDenim.