vendredi 20 novembre 2015

ELLE DOIT REAGIR



En rangeant mes affaires, j’ai retrouvé un poème qui a attiré mon attention. 
Un poème qui parle du temps, du temps qui fait peur, celui qui passe. On a beau dire que les poètes sont immortels, le temps n’est pas le même pour tous.

Alors, voici, c’est un acrostiche de 14 vers, comme le sonnet (4+4+3+3) mais, irrégulier :

E ncore un an, encore un mois
L e temps qui passe me fait peur
L e temps qui fait n’importe quoi
E t moi qui te demande l’heure

D e ma fenêtre, au premier,
O n voit passer quelques lapins
I ls restent près de leurs terriers
T ant ils ont peur de voir le chien

R ésister ? Mais, au nom de qui ?
 E t, si ailleurs, plus rien ne va
A  quelqu’un sert le paradis
 G alant, je dis : « Toi le premier »
I maginant où tu seras
R ésister, être le dernier.

 Je ne sais pas ce qui m’a pris, l’an dernier, le jour où j’ai écrit ce texte. Je ne me souviens plus de qui je parlais mais, aujourd’hui, il me semble de saison.

Je vous souhaite de bonnes lectures poétiques et,  

Vous avez le droit de visiter le blog de mes amis ; ils les écrivent aussi pour vous : SelonCarmen  Avidoxe, Dan&Dina et VittorioDenim.

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