L’homme âgé s’en va
En poursuivant son bâton
Dans un rythme lent
Ce qui m’a marquée cette semaine, c’est une nouvelle presque passée inaperçue : il paraît que l’on vit 2 ans de moins dans les commune rurales par rapport aux grandes villes. Or, je ne veux pas entrer dans la polémique qui dit que c’est parce que dans les villages, on n’a pas toujours accès aux soins et donc aux médicaments. On se soigne moins dans les villages parait-il.
Je vois un arbre
Planté lorsque je suis née
Il me survivra
C’est possible mais, moi, je donnerai bien 2 ans d’une vie ennuyeuse et contraignante pour une vie entière agréable à la campagne !
De toute façon, vivre 2 ans de plus dans une ville
où tu as peur de sortir, où tu te vois t’effacer lentement mais inexorablement, où tu es enfermé(e),
ce n’est pas une vie ! Alors, 2 ans, c'est rien !
Arbre robuste
Qui me donne son ombre
Chêne né d’un gland
Ceci-dit, nous ne sommes pas tous pareils et heureusement ! Si tu veux vivre comme un(e) esclave, c’est ton choix. Moi, je ne suis pas née esclave et ne le serai jamais. J’ai besoin de vivre libre, comme le vent, ou comme un arbre… qui pourtant ne bouge pas mais a le droit de jouer avec le vent, avec la pluie, avec les saisons, etc.
Voilà, je vous souhaite de Bonnes Fêtes et vous
donne rendez-vous en janvier 2021 et vive la poésie.