Le problème, quand on a pris de l’âge, c’est
« les autres ». Qu’ils soient de la famille ou pas ; ils nous
écartent de leur monde. (Un monde qui est aussi le nôtre pourtant !)
Ils nous considèrent vieux. Pire, ils nous croient obsolètes. (Cherchez la définition du mot !)
Et puis un matin
Descendre dans son jardin
Cueillir une fleur
Mais, gelée par la rosée
Plus de fleur, beauté cassée
Alors, on nous met dans des établissements spécialisés… Je veux bien croire que c’est pour notre bien ; tout le confort y est présent. Mais, ce n’est plus dans « notre » milieu. Ce n’est pas là où on a toujours vécu !
Une fleur en pot
Rêve du jardin perdu
Où elle a vécu
Là, on nous dit que nous devons nous adapter ! Nous avions pourtant une vie, déjà avant. Nous avions un parcours, des souvenirs, des lieux et des gens que nous connaissions…
Décembre est venu
Pour nous rappeler l’hiver
Tombe le rideau
Non, je ne suis pas aigrie. C’est ce que je vois tous les jours. Dès que vous ne produisez plus, vous êtes mis au rebut. Je suis empreinte de tristesse. Pas pour moi, moi je vais bien mais vous, quelle société êtes-vous en train de vous préparer ?
Bien, dans ce texte, je vous ai mis 2 haïkus et un tanka. J’espère qu’ils vous porteront à réfléchir.
Carmen.
Si vous voulez lire encore d’autres poésies, je vous conseille notre Antony que j’adore :
https://www.thebookedition.com/fr/1-tableaux-et-2-fais-10-vers-p-373897.html
C’est ce que j’ai lu de mieux ces derniers temps.
Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ant Askman, cap. Morgenspat, Éric Valloni, suvulunews et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.
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