Des 'oh !' et débat sur la poésie

 

Aujourd’hui, je vais être longue mais cela en vaut la peine. Voyez, plutôt :

Dernièrement, je discutai avec mon ami de 20 ans, Vittorio. Et une question est venue nous donner à réfléchir et à débattre : « La poésie peut-elle être faite avec humour ou un texte satyrique peut-il faire partie de la poésie ? »

« Évidemment, m’a soutenu Vittorio, de suite, oui ! Et je le prouve ! » Et il m’a clamé la poésie (tirée de son dernier ouvrage, ‘150 Nuances de Poésies’) dont vous pouvez lire le texte ci-après :

LA FEMME DU FLIC

Nous connaissons le « non-visage »
De la femme de Colombo,
Qu’il nous présente comme sage,
Selon le script ou scénario.

Nous connaissons aussi, bien sûr,
Pour l’avoir vue assez souvent
Celle de Maigret de Namur
Notre commissaire flamingant.

Mais, en revanche, et c’est dommage,
Le flic allemand ; monsieur Derrick,
Nous ment, le nie et plein de rage
Cache sa femme « Lise Derrick. »

Je me suis retranchée derrière les poésies qu’on nous avait obligés à apprendre à l’école et j’ai objecté avec Victor Hugo (1802-1885) ou Alfred de Vigny (1800-1869) qui sont des poètes plutôt sérieux ! « Ce sont des grands, des exemples, lui ai-je rétorqué. »

Il m’a répondu : « Et alors ! Dans ce cas, faudrait-il se priver des poètes qui ont écrit des pamphlets ? Ou de Pierre Corneille (1606-1684) ‘le Grand’ avec ‘Stances à Marquise’ ? Non ! La poésie est un domaine vaste  qui va du rondeau à l’épitaphe, en passant par le sonnet et les ‘slam & rap’ d’aujourd’hui, où les auteurs peuvent s’exprimer sur tous les domaines, même visuels comme le calligramme cher à Guillaume Apollinaire (1880-1918). Et les haïkus peuvent sortir du perçu strict de la nature environnementale. » Etc. (En poésie, il est difficile à arrêter ; c’est son domaine !) (Quand je pense qu’il écrit aussi des polars ! J’en suis outrée, c'est antagoniste !)

En y repensant, même si je ne suis pas totalement convaincue, je dois avouer que Vittorio a raison. Pourquoi devrait-on se limiter à une poésie coincée ? Auquel cas Jacques Prévert (1900-1977) ou Maurice Carême (1899-1978) (à qui j’ai emprunté le premier vers de mon Fais-10-Vers de cette semaine) et tant d’autres seraient exclus !

Voici ma conclusion et je suis sûre que vous me comprendrez : 

Lâchez-vous, les poètes. Écrivez et faites-nous partager vos ressentis. La poésie future, c’est vous, c’est nous. C’est moi aussi et je suis contente et honorée d’en faire partie. Modestement, d’accord, mais avec des haïkus et des ‘Fais-10-Vers’ sincères, venus du fond du cœur.

Pour le reste, en image, vous pouvez lire mon « Fais-10-Vers » hebdomadaire établi selon les règles données par le créateur du « mode » : Vittorio.

Merci de me (nous) lire et à la semaine prochaine 😉

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; polars-thrillers-poésie ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, Dina de Dan V.DiMarco, Polars en Sud-Alsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.