mardi 28 mai 2019

Difficile renoncement


Aujourd'hui, je me suis essayée à faire un peu de philosophie. Voici :  

Par définition, quand on aime, on ne peut pas renoncer ou alors, on n’aime pas ! Parce que j’aime ne se conjugue pas avec un peu. On aime ou pas.
C’est ce que je pense sur l’amour passion et cela n’engage que moi. Je dois être modelée dans un bain ancien ! 

Mais, bref ! Voici un autre poème que j’ai lu dans ma dernière acquisition : « Parfums de Résilience » de Patricia D’Angelo : 

Renoncement

On aime bien la folie
Qui rejoint parfois le cœur,
Mais le vent de la vie
Balaye souvent les ardeurs.

On aime bien la folie
Quand elle prend le chemin
Du rêve interdit,
En contournant le destin.

Mais l’amour à la folie
N’est pas le bon discours,
Il faut parfois brûler l’envie
Et renoncer à l’Amour.

Copyright © P.D’Angelo

Choisir, c’est renoncer, disait ce sujet de BAC. Donc, renoncer, c’est avoir choisi ! L’écrivaine n’a donc pas choisi ce qu’elle dit aimer et elle le sait… d’où le mot folie répété plusieurs fois dans son poème. 

Pas de doute, elle écrit bien. Elle sait dévoiler un peu d’elle-même sans dire que c’est elle ! Elle ou tout le monde car tout le monde est capable d’amour… un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, etc. 

En image, des haïkus de ma composition et, le dernier, complètement à ma façon. Désolée pour les puristes mais, la poésie c'est cela : on l'écrit selon son cœur. Que voulez-vous, il y a des jours et des lunes...  

Par ailleurs, si vous voulez être publiés, il suffit de participer à l’Atelier d’écrirureS68 » de l’Espace 110 d’Ilzach ou de celui de Schlierbach. Par ailleurs, c’est possible même via le net. Ecrivez-moi : carmen2nath@gmail.com secrétaire de l’Atelier de Création Poétique de l’Espace 110. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, Tandem Littéraire, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.

mardi 21 mai 2019

Vers (de) la résilience


La semaine dernière, j’ai pu me procurer le dernier recueil de poésies de Patricia D’Angelo. (Je vous en ai parlé dans mon dernier post.) Je vais donc vous donner quelques vers de « Parfums de Résilience » (c’est le titre), édité en mai 2019 (c’est tout récent). 

Tiré de « Évasion » (première poésie du recueil) : 

La chevelure est décoiffée
Dans un accord tacite.
Tout devient léger
Dans cet échange qui hésite
C’est ainsi que l’écrivain
Quelquefois s’invite
Dans les moindres recoins
Que l’imagination visite…
Copyright © Patricia D’Angelo
(Cela laisse supposer plein de choses !)

Alors, ce qui est intéressant, c’est que ces vers ont été picorés par-ci par-là dans la poésie et, en les lisant tels que je les ai disposés, vous avez un autre regard ! Pour avoir la vraie version, il vous faudra lire le recueil. La poésie fait 2 pages et 40 vers. (que dit-elle ?) 

Je vous mettrai d’autres vers sur d’autres textes du recueil une prochaine fois. 

Comme le dit notre animateur préféré Vittorio : « Quand résilience rime avec silence, on n’entend plus rien. Ce n’est pas de chance ! » (Je l’ai aussi lu dans son livre sur les aphorismes.) 

Par ailleurs, si vous voulez être publiés, il suffit de participer à l’Atelier d’écrirureS68 » de l’Espace 110 d’Ilzach ou de celui de Schlierbach. Par ailleurs, c’est possible même via le net. Ecrivez-moi : carmen2nath@gmail.com secrétaire de l’Atelier de Création Poétique de l’Espace 110.

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mardi 14 mai 2019

Casse-rôles et souvenirs


Loin de moi l’idée de me plaindre sur le siècle présent ; nous avons fait plus de progrès positifs que de pas en arrière. Toutefois, la vie n’est pas un tango. Pourquoi faire ces pas en arrière ! Et, qu’avons-nous perdu ? 

Voici, ci-après, quelques rimes tirées d’une poésie de Patricia D. : « Reflets du passé ».
Le temps n’est rien
Sinon l’instant
Le temps, c’est loin
Dans le présent
Au siècle de l’informatique
Où faut-il donc trouver la rime ?
Dans la jungle « vidéo-matique »
Ou bien encore dans la déprime ?
Progrès
Procès
Futur
Obscur
Technique
Chaotique
Fantasmagorie des mots en « ique »
Overdose d’un pouvoir idyllique.
Destinées tendres ou cruelles
Selon la fantaisie du logiciel…

Comme quoi, même les poètes qui chantent l’amour ont remarqué une prise trop importante du mot « robotique » ! Le futur n’est pas sûr… Vittorio nous l'avait déjà dit dans son recueil "En Vert la Vie"... il y a 5 ans ! (Il faudrait qu'il pense à le mettre sur le net.) Je suis certaine qu'il intéresserait encore du monde, tellement ce recueil est, de plus en plus, d'actualité.

En attendant, Bonne lectures… poétiques évidemment. 

En image 3 haïkus à ma façon sur le passé sans lequel rien n'est, le futur qui est un moteur pour continuer et le présent qui, comme l'indique le mot, est un cadeau. Mais, qui sait encore saisir l'instant présent ? 

Par ailleurs, si vous voulez être publiés, il suffit de participer à l’Atelier d’écrirureS68 » de l’Espace 110 d’Ilzach ou de celui de Schlierbach. Par ailleurs, c’est possible même via le net. Ecrivez-moi : carmen2nath@gmail.com secrétaire de l’Atelier de Création Poétique de l’Espace 110. 

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mardi 7 mai 2019

Renvoi ou césure


Vittorio m’a envoyé un poème d’un des participants à l’atelier d’écriture : Claude C., (apparemment écrit tel un "fais 10 vers" mais, pour moi, c'est un texte court) que je vous mets ci-après : 

En plus de partager nos jeux
De mots nous aidant à jouer
N’est pas souffler. Mais des deux mains
Matin après le saut du lit
Tes ratures comme il se doit 
Dans le nez quand c’est facile
Comme la peinture à l’huile
Sur le feu ou sur la lune
Ou l’autre de nos faits divers
De terre, d’eau, d’air ou de feu. 

Avec l’autorisation de Claude C. de l'AdEs68 de l'Espace 110.

C’est un « fais 10 vers » qui m’a étonnée quand même assez ! Je n’irai pas jusqu’à effarée. Toutefois, il m’a rappelé ce chroniqueur de Canal plus : Stéphane de Groodt. De l’humour et des jeux de mots impromptus, subtils et pointus que j’aimais beaucoup. 

En image, vous trouverez des haïkus que je suis heureuse de vous offrir pour vous ramener à une poésie plus abordable.  

Bonne lectures… poétiques. 

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