En image : un de mes poèmes sous forme de "Fais 10 Vers"
C’est vrai, de poésies on n’en a jamais assez. Une minute de douleur c’est long ; une minute de poésie c’est court. Le bonheur, moi, j’en redemande.
Alors, nous allons garder encore un peu notre façon de faire ; d’abord les haïkus de Roselyne qui nous gardent encore une semaine dans l’été... au moment du passage vers l’automne :
Fleurs à profusionParenthèses de bonheur
Le temps s'arrête
Araignée du soir
De ses pattes agiles
Tisse sa toile
Fin de semaine
Samedi ensoleillé
Douceur d'automne
Ensuite une poésie tirée du recueil « Poésies sans colorant » : un acrostiche de saison :
Le temps s’étend et s’étire
Le temps nous a habituésEn ciel azur, en ciel d’été
Tout à coup, il se veut changeant
Etirant des nuages blancs
Mais, voici : des nuages gris,
Peu courtois, nous servent la pluie
Sur un plateau peu tempéré
Septembre nous a tous bernés
Et, que faire d’un coup de vent ?
Tempête qui change le temps
En modifiant quelques couleurs
Nos arbres crient car ils se meurent
Doit-on réagir à cela ?
Et, pourrait-on dire l’émoi ?
Toutes ces choses de toujours
S’étirent trop : nuages lourds
Et, si Dame Nature veut
Tout modifier et, tel un jeu,
Instituer pour nous l’automne
Rappeler à chacun, en somme,
Et dit : « Je fais ce que je veux ! »
Page 29 de « II – POESIES sans COLORANT » d’Ant ASKMAN, édité chez TheBookEdition.
Bien, merci à vous de m’envoyer des poèmes et de me lire. Bonnes lectures et bonne poésie amis poètes.
A la semaine prochaine.
Comme convenu avec mes amis, voici leurs liens de blogs : Atelier d’écritures, avidoxe, Ant Askman, cap. Morgenspat, Éric Valloni, Ecrire Pastel, pf-vd tandem littéraire, dinadedan V.DiMarco et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez.
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